Dans son irrémédiable ascension intellectuelle et scientifique, l’humanité a finit par se libérer des chaines dogmatiques qui l’entravaient. L’observation, couplée aux avancées technologiques, permirent de confirmer ce que les grands théoriciens de ce monde avaient imaginé comme une réalité cosmologique alors totalement nouvelle !

L’explosion technologique du 20e siècle, accélérée de plus belle par les progrès du 21e siècle, renvoie l’humanité à sa propre finitude et bouscule encore ses conceptions du réel par la complexité des thèses quantiques. Née des plus grandes avancées scientifiques de l’histoire de l’humanité, la science quantique semble repousser sans cesse les limites du possible. Ubiquité, téléportation, dépassement de la vitesse de la lumière… l’exploration du monde de l’ infini ment petit remet sans cesse en cause nos conceptions de l’infiniment grand et des lois de l’univers. Les travaux de Giordano Bruno dans le domaine cosmologique eurent historiquement un retentissement essentiel dans la réfutation des thèses aristotéliciennes. Il émit pour la première fois l’hypothèse que notre soleil et notre planète ne sont au centre de rien, mais parmi une infinité d’étoiles et de corps célestes et que, par conséquent, l ‘Univers doit littéralement être « bondé » de formes de vie extraterrestre ! Des concepts beaucoup trop novateurs et contradictoires avec le pouvoir clérical de l’époque, ce qui lui vaudra la mort par le bûcher en l’an 1 600. Largement inspiré par les thèses de Bruno, Galilée va mettre au point une série d’experiences qui jetteront les bases de la relativité restreinte, à savoir que rien ne permet de déterminer que l’on soit dans un environnement immobile ou en mouvement, s’il n’y a pas de variations dans le mouvement et que le référentiel dans lequel on se trouve se meut dans un mouvement rectiligne uniforme. Thèse qui sera reprise avec la formalisation des fameuses « lois de la mécanique » en 1 687 par un certain Isaac Newton #, déclarant dans sa 1 re loi que quel que soit le référentiel, un corps qui n’est soumis à aucune force ou à des forces qui s’annulent est soit immobile, soit en mouvement rectiligne uniforme. Cette nouvelle conception du monde – prouvée scientifiquement – offrit pendant près de deux siècles une précision suffisamment grande pour être satisfaisante et ne pas être remise en question. En 1 865, James Clerk Maxwell publia une théorie qui unifia les lois de l’induction, du magnétisme et de l’électrostatique. Contrairement à Newton, qui considérait que la lumière était constituée de corpuscules se déplaçant à une vitesse infinie (soit instantanément de leur source à notre œil), Maxwell mit en avant le fait que la lumière est une onde électromagnétique qui se déplace à une vitesse finie. Or, comme pour tout phénomène ondulatoire connu alors, cela implique que la lumière du soleil traverse un milieu pour se propager, tandis que l’espace est alors considéré comme « vide »… C’est alors que fut inventée la notion d’un « éther luminifère », comme une sorte de milieu capable de transporter la lumière. De nombreuses recherches seront menées pour tenter de déterminer les propriétés de cet éther, notamment par les travaux du physicien néerlandais Hendrik Lorentz, repris et complétés par Henri Poincaré entre la fin du 1 98 siècle et le début du 20e siècle.
C’est alors qu ‘Albert Einstein fit son entrée sur la scène cosmologique de la science physique. Lors de son « année miraculeuse » de 1905, il publia quatre articles constituant chacun une révolution dans un domaine de physique différent ! Lors de son premier article, publié en mars 1 905, Einstein part du constat effectué par Max Planck en 1 900 que la lumière est en partie composée de « quanta » (paquets d’ondes) pour démontrer que celle-ci est en réalité exclusivement composée de quanta ; cela constitue rien de moins que la pierre angulaire de la mécanique quantique ! Quelques deux mois plus tard, Einstein prouve l’existence de l’atome, révolutionnant la façon qu’à l’humanité d’appréhender le monde qui l’entoure. Et le plus grand génie du 203 siècle n’allait pas s’arrêter là. Il allait bientôt unifier les théories de la mécanique newtonienne et les équations de Maxwell, tout en supprimant l’idée de l’existence de l’éther. Enfin, il envisagea le phénomène incroyable de la dilatation du temps – intrinsèquement lié à la vitesse – en adoptant le postulat
que la vitesse de la lumière est la même dans tous les référentiels et que tous les référentiels se valent. Mais Einstein allait aussi, en 1907, mettre en lumière l’énergie contenue dans un atome par la formule E=mC2 et ira encore plus loin en élaborant la théorie de la relativité générale en élucidant le paramètre de gravitation et la notion d’espace non euclidien avec la déformation de l’espace-temps. Ce qui fait d’Einstein l’un des plus grands contributeurs de la cosmologie moderne

CE QU’IL FAUT RETENIR LES SAVANTS GRECS DE L’ANTIQUITÉ À L’ORIGINE DES PREMIERS TRAITÉS COSMOLOGIQUES DE LA RELATIVITÉ À LA PHYSIQUE QUANTIQUE, NOTRE COMPRÉHENSION D E L’UNIVERS NE CESSE DE PROGRESSERL’ HÉLIOCENTRISME REDÉCOUVERT À LA FIN DU MOYEN ÂGE REPÈRES BIBLIOGRAPHIQUES
-> Patrick Peter et Jean-Philippe Uzan, Cosmologie primordiale, Éditions Belin
-> Francis Bernardeau, Cosmologie : Des fondements théoriques aux observations, Éditions EDP Sciences
-> Carlo Rovelli et Patrick Vighetti, Par delà le visible : La réalité du monde physique et la gravité quantique, Éditions Odile Jacob saviez-vous ? Outre la mise au point du fonctionnement du premier télescope à réflexion composé d’un miroir primaire concave, Newton découvrit la loi universelle de la gravitation ou de l’attraction universelle en tant que cause des mouvements des planètes.