Les planét extrasolairse constitu d »ja un fantasme pour les scientifiques et philosophes de léAntiquité.Au 16 siecle ,cette ideé est encore une impossible àétayer .il faut attendre le 19 siécle pour que les exoplanétes deviennent un véritable sujet de recherche.
Les planètes extrasolaires constituaient déjà un fantasme pour les scientifiques et philosophes de l’Antiquité. Au 16e siècle, cette idée est encore une hypothèse impossible à étayer. Il faut attendre le 1 9e siècle pour que les exoplanètes deviennent un véritable sujet de recherche.
La spéculation sur l’existence, dans l’Univers, d’autres mondes semblables à la Terre, ne date pas d’hier. On la trouve déjà dans l’Antiquité gréco-latine chez des philosophes atomistes tels Leucippe, Démocrite ou encore Épicure et Lucrèce. Les supputations perdurent dans la pensée médiévale, notamment chez le théologien Albert le Grand au 13e siècle et, aux siècles suivants, chez Nicolas de Cues ou Giordano Bruno. « La question n’est devenue scientifique qu’au cours du 1 & siècle, lorsqu’une meilleure connaissance du système solaire, la maîtrise de la mécanique céleste newtonienne et de la photographie ont permis de rechercher dans le mouvement propre d’une étoile, située loin du Soleil, des perturbations périodiques de trajectoire (“zigzag ») qui traduiraient la présence d’une planète en orbite autour de cette étoile. Pourtant, aucune des découvertes annoncées par cette méthode ne résista aux vérifications pendant de nombreuses décennies » explique l’astrophysicienne Anne-Marie Lagrange. On peut donc légitimement se demander comment une idée aussi peu probable, voulant qu’un autre système planétaire extrasolaire existe dans une autre galaxie, a-t-elle pu perdurer avec si peu d’éléments pour i’étayer, Il semblerait que deux raisons principales aient persuadé les astronomes. « La première tient au principe dit copernicien, refusant d’assigner au système solaire une singularité dans ce vaste Univers. La seconde relève de la façon dont, depuis Pierre-Simon de Laplace et James Jeans, on s’est progressivement représenté, avec une précision croissante et de solides arguments physiques, la formation d’une étoile et celle, simultanée, d’un disque de matière (dit disque d’accrétion) autour d’elle, susceptible de former des exoplanètes en orbite. Dès 1992, le télescope spatial Hubble a fourni de nombreux exemples de disques autour d’étoiles dans la nébuleuse d’Orion. Les exoplanètes devaient donc exister » commente la chercheuse. Dans les années 1970, les modèles d’accrétion # gravitationnelle conduisant à la formation d’une étoile ou d’objets moins massifs ont mis en évidence des domaines précis de masse. On considère que l’accrétion d’une masse en dessous de 1 3 Mjup forme une planète, qu’elle soit une géante gazeuse sur le modèle de Jupiter, ou une planète tellurique composée de métaux et de roches. L’Union astronomique internationale a décidé de fixer l’attribution de la qualité d’exoplanète à tout objet de masse inférieur à 1 3 Mjup qui se trouve en orbite autour d’une étoile autre que le Soleil. Ce sont les caractéristiques initiales décrétées à l’époque. Depuis, l’étude des propriétés et des processus de formation des exoplanètes a enrichi ce canevas. « Les premières méthodes utilisées pour détecter des exoplanètes étaient indirectes. Parmi elles, la méthode dite de vélocimétrie recherche, par spectroscopie de précision, une variation périodique de la vitesse de l’étoile par rapport à la Terre sous l’effet de la gravitation d’une hypothétique planète. Elle a permis de détecter en 1988 un premier objet de faible masse, auquel n’a été assigné, de manière prudente, que le statut de naine brune ». Mais la voie était ouverte… « LES MODELES D’ACCRÉTION GRAVITATIONNELLE CONDUISANTÀ LA FORMATION D’UNE ÉTOILE OU D’OBJETS MOINS MASSIFS ONT MIS EN ÉVIDENCE DES DOMAINES PRÉCIS DE MASSE » saviez-vous ? Accretion : En astrophysique, comme d ailleurs en géologie ou en météorologie, le phénomène d’accrétion désigne la constitution et l’accroissement d’un corps ou d’un objet par agglomération de matière, le plus souvent en périphérie de celui-ci. En astronomie, il s’agit précisément d’une forme de capture de matière par un astre sous l’effet de la gravitation.